Information aux participants

Quand?

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Où et à quelle heure?

Rendez-vous à 15h30 au plus tard en salle A304 de l'Institution Sainte-Marie d'Antony à proximité du bureau de Frog. Préparation puis déplacement en RER jusqu'au quartier des Halles de Paris.

En cas de nécessité, il est possible de nous rejoindre à 16h à l'entrée du centre commercial "Porte du Pont Neuf" qui se situe sur la rue du Pont Neuf en face un hypopotamus.

 

Ce qu'il faut apporter?

• Deux tickets Antony - Paris;
• Un gâteaux (ou des petits gâteaux) fabrication maison;
• Et si possible, une ou deux thermos.
• Ta bonne humeur et ton envie de faire connaissance avec des SDF.

 

Les trois clés pour réussir?

qui te seront expliquées avant de partir en maraude

• Prudence!
• Bienveillance!
• Clairvoyance! 
  

Comment cela fonctionne-t-il?

• Cela se passe à Paris mais le rendez-vous est à Sainte-Marie avec un ticket de Métro "Antony - Paris".
• Tu es sous la responsabilité d'un adulte qui t'accompagne mais qui reste en retrait au moment des rencontres avec les sdf. Le sdf doit ignorer la présence de l'adulte.
• L'objectif est tout simple: offrir un pièce (pour entrer en relation), puis un café, puis une part de gâteau. C'est déjà beaucoup. En général cela suffit pour ensuite avoir un merci ou une plus longue conversation (cela peut durer jusqu'à 30 minutes! mais le plus souvent c'est court: de 1 à 5 minutes.)
• Tu as rendez-vous à l'accueil de Sainte-Marie. Tu viens si possible avec une thermos (vide ou avec du café) et un gâteau fait maison. Après un temps de préparation, tu pars à Paris avec un adulte de l'Association.

 

Que faut-il en penser?

• Il arrive que le jeune soit mal à l'aise! "Nous qui sommes sans souci, qui sommes-nous pour aller à la rencontre de ces SDF?". Si on est mal à l'aise, ce n'est pas mauvais signe. Trois remarques:
  • Nécessité de prendre de la distance: "après tout, ce n'est pas de notre faute s'ils sont là!".
  • Ceci étant dit, sous prétexte que nous ne sommes pas à l'aise, devons-nous renoncer à ce service tout simple? Il permet, ce service, de rendre un peu de dignité à ces sdf. Nous venons les voir gratuitement, leur parler un moment, leur offrir un peu de café et de gâteau.
  • Enfin, si nous ne sommes pas responsables directement de cette situation, nous ne devons pas nous voiler la face: on ne devient pas sdf par choix. Chacun à son histoire. Et force est de constater que depuis la nuit des temps, il y a toujours eu des personnes qui tendaient la main: notre civilisation ne permet donc pas à tous les hommes de vivre avec le minimum vital. Et c'est bien d'en être conscient. Finalement, une maraude, ce n'est pas grand chose, mais c'est un geste simple qui nous permet d'avoir un autre regard sur cette réalités. 
• Il est arrivé à celui qui est à l'origine de ces maraudes - Olivier Glaize - de se faire traîter d'inconscient en les organisant avec des mineurs. Cela fait depuis 2009 que ces Maraudes existent, avec l'aide d'Audrey Soumastre et Antony Gutel. Bien entendu, et c'est essentiel, il faut prendre le minimum de précautions (on ne va pas à la rencontre d'un sdf saoul, ni d'un groupe de sdf... on cible les personnes...)

Les élèves reviennent toujours enthousiastes des Maraudes. Et les personnes rencontrées, qui sont des personnes, des hommes, des femmes, avant d'être des sdf..., ces personnes sont toujours recoinnaissantes: cela n'arrive pas souvent qu'un jeune, mineur, prenne de son temps pour rencontrer un sdf!

 

 

Quelques témoignages.

 

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